Parallèlement à cette compétition, Laurent Heiser, le
joueur luxembourgeois 6e aux championnats du monde amateurs dirigera l'en
traînement de l'équipe de go du collège dont 2 joueurs reviennent de
Singapour où ils ont disputé les championnats du monde juniors. Avec 2
victoires pour 5 parties Fabrice Rosenstiehl s'est classé 12e sur 16. Avec une
victoire, Christophe Roehri a terminé à la 15e place. Le champion du monde est
un joueur coréen Kim Man Su.
Signalons enfin que des séances d'initiation d'une heure seront proposées
chaque jour à partir de 15 h.
DNA du Vendredi 1-9-89
Le championnat de France de go
La première journée a été marquée par la défaite du tenant du titre
André Moussa, face à Pierre Colmez. Quatre joueurs ont remporté leurs deux
premières parties: Frédéric Donzet, Pierre Colmez, Antoine Roche et Xavier
Lugol.
Le championnat se poursuit au collège Saint-Etienne jusqu'à dimanche.
DNA du Samedi 1-9-89
Championnat de France de go
Donzet se détache
Frédéric Donzet a pris une sérieuse option pour la qualification en finale
en battant Pierre Colmez lors de la 4e partie. Il reste ainsi le seul joueur
invaincu après deux jours de compétition. Avec 3 points, Pierre Colmez, André
Moussa, Jean François Séailles et Xavier Lugol conservent toutes leurs chances
d'accéder à la finale.
DNA du Dimanche 2-9-89
Championnat de France de go
La finale aujourd'hui
Rebondissement au championnat de France. Battu 2 fois hier samedi, Frédéric
Donzet perd la tête du classement. On s'attend à présent à une réédition
de la finale 88 opposant Pierre Colmez à André Moussa.
Le classement après 6 rondes: Moussa, Colmez 5 pts; Donzet, Michel, Lavallou,
Seailles 4 pts.
Programme d'aujourd'hui, dernière journée au collège St Etienne: 9 h - 12
h ronde 7, 14 h - 17 h ronde 8, 15 h - 16 h initiation.
DNA du Lundi4-9-89
Au Collège Saint-Etienne
Les dernières rondes en attenant le championnat de France: Du go à gogo .
C’est chinois. Venu de la nuit des temps, pratiqué en
France depuis récemment, le go est un jeu de stratégie où il s'agit d'occuper
au mieux le terrain - selon la légende, les maîtres du Céleste Empire
apprenaient ainsi le métier à leurs rejetons. Pas question, ici, de "
tuer ", de détruire l'adversaire, mais de " constituer des
territoires " avec des " pierres ", de pions en forme de
lentille. Le go est un jeu de construction, en quelque sorte. A ne pas
confondre, bien sûr, avec le Lego.
Avec l'art de l'exportation qu'on leur connaît, les Japonais
ont répandu le jeu à travers le monde. Les joueurs de go seraient aujourd'hui
quelque 25 millions, l'énorme majorité d'entre eux se cassant la tête en
Extrême-Orient.
A Strasbourg, ils sont quelques-uns, des passionnés,
répartis dans deux clubs. Celui du collège Saint-Etienne, dont les jeunes se
distinguent depuis sept ans par des résultats remarquables, vient d'organiser,
sous l'égide de la Fédération française de go, la phase finale du
championnat de France. Depuis jeudi dernier, seize joueurs, l'élite nationale,
étaient rassemblés dans les locaux du collège.
Hier se sont jouées les dernières rondes. Les
tête-à-tête devant le go-ban (la planche en bois sur laquelle sont posés les
pions blancs et noirs se sont déroulés dans une ambiance concentrée les
doigts farfouillant parfois nerveuse ment dans les bols contenant les
"pierres", produisant un cliquetis caractéristique pendant que se
trituraient les cerveaux…
Pas de surprise. Les deux finalistes qui disputeront cet automne le
championnat de France à Paris sont André Moussa et Pierre Colmez. Le premier,
champion sortant, a déjà remporté neuf fois le titre. Le deuxième, tel un
Poulidor du go, est l'éternel second.
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